• J’ai déménagé plusieurs fois dans ma vie. Sans compter les déménagements avec mes parents, la première fois a été pour partir de chez mes parents pour aller habiter avec Monex, mon futur mari, que j’ai arraché à 28 ans de chez ses parents éplorés. J’avais moi 20 ans.
    Un petit appart’ de 45 m² en rez de chaussée loué à 2600 F par mois (environ 400 €). Au bout de quatre ans, je n’en pouvais plus, trop petit, trop sombre, trop humide. Monex, lui, ne voyait pas le problème, ça lui allait bien.

    Je l’ai donc traîné vers un nouvel appart, bien plus clair de 70 m², pour environ 520 € (je ne me souviens plus très bien). J’ai passé le concours de prof, on s’est mariés. J’ai été mutée à Marmande, à 2h de route de Toulouse où nous habitions alors. Lui travaillant sur place, j’ai donc loué une chambre là bas, et je rentrais tous les week end. Il n’est venu qu’une fois à Marmande. J’étais alors enceinte de grandgarçon, j’ai accouché en cours d’année, et j’ai ensuite été mutée à Dax.

    « Nous » avons donc redéménagé. Cette fois, je voulais une maison, j’en ai trouvé une grande, une ferme landaise rénovée, de 130 m² avec un grand jardin (plus de 1000 m² mais en pente) pour environ 640 €. Je dis « nous » car Monex n’avait pas quitté son boulot à Toulouse et je me retrouvai donc seule, dans une ville inconnue, dans un nouveau lycée, avec un bébé de 5 mois. Bon, Monex revenait le week end, mais quand même. Mais bon, il se trouvait bien, à vivre comme ça, la semaine chez ses parents, coq en pate, le week end chez lui, à la campagne… C’est à nouveau moi qui l’ai poussé à démissionner en janvier car je n’en pouvais plus. Cette maison, que j’ai visité en juin un jour de magnifique soleil, s’est finalement révélée TRES humide (murs noirs de moisissure et salpêtre partout, joints de carrelage constamment mouillés, etc). Monex. ne voyait pas où était le problème, il s'y plaisait bien et ne comprenait pas. J’ai tenu 4 ans, grandgarçon toussait tout le temps, Farfadette arrivée entretemps menaçait de prendre le même chemin, et encore une fois j’ai insisté pour qu’on parte.

    On est partis à Pau, Monex. ayant plus de possibilités de trouver du travail là bas que dans le trou paumé qu’est Dax. Une grande maison claire, presque neuve (3 ans), de 145 m² (avec un doute sur la surface à cause de la hauteur sous les combles) et un jardin plat de 1000 m², pour 670 € par mois au moment de notre emménagement.
    Je travaillais toujours à Dax, par contre, et avait donc 75 km aller (1h10) de route. Cette maison était très bien, jusqu’à ce qu’on se rende compte que le proprio avait son potager juste à côté et que donc il venait pratiquement tous les jours, et ne manquait pas de critiquer dès que quelque chose ne lui convenait pas (hauteur de la pelouse, planches en vrac, etc)… de plus, nous étions à 2km de l’aéroport, et les avions tournaient souvent au dessus de chez nous, sans compter les avions militaires et les hélicoptères (Pau est connu pour ses paras). La boîte de nuit à côté, elle, ne faisait pas de bruit. Les gens qui y allaient, eux, par contre, oui. Musique à fond, vitres ouvertes, coups de freins, le tout à l’aller à minuit, et au retour à 5h du matin. Il était donc impossible de dormir les vitres ouvertes en été, un comble ! Et la petite route de campagne qui longe la maison s’est aussi révélée très passante, et ce dès 6h du matin. Le pompon a été avec le proprio qui a fait aménager le hangar attenant en minuscule appart pour loger un ami. Un ami fumeur. On partage la même toiture, et la fumée allait directement dans la chambre des enfants. Contente.
    Sans oublier le loyer qui augmentait (légalement, j'enrage) et qui était de 760 € au moment de notre départ 3 ans et demi plus tard.

    Bref, quand Monex est (enfin) parti (ça aussi, c’est toute une histoire, je la raconterai plus tard), et que Chéwi est venu par la suite, il était clair que nous ne resterions pas là. Soit j’avais ma mutation et on remontait vers Metz, soit, et c’est ce qui est arrivé, Chéwi aimait la région, et on décidai d’acheter dans le coin.


    Et voilà, vous avez vécu en (presque) direct mon tout dernier déménagement.


    Qui a dit « avant la maison de retraite » ? ;-))

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  • C'est ce que j'ai spontannément dit quand j'ai entendu cette info ce matin.
    Mauvais temps pour le cinéma...
    Philippe Noiret est mort.
    Ben zut.
    Ca m'a fichu un sale coup.
    J'adorais cet acteur, bien plus que les bellâtres actuels. il avait une prestance, une classe, une allure...
    Sa filmographie est exceptionnelle, mais le personnage l'est aussi.
    Il n'était pas "beau", non, mais quelle présence ! Et sa voix, si particulière.
    Un monstre sacré.
    Il est mort.
    Ben merde, alors.

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  • Robert Altman est mort.
    Il faisait partie de ceux que j'aimais aller voir, du temps lointain où j'allais encore régulièrement au cinéma...
    Ca m'a fait bizarre, cette nouvelle... et aussi de le voir...je me rend compte que j'aimais ses films, mais que lui, je ne l'avais jamais vu...
    J'ai vu Mash, évidemment, mais je me souviens plus de "The player" et de "Shortcuts"...
    QU'il est loin, ce temps...


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  • Elle a été ministre de l'éducation nationale, non, si ma mémoire est bonne, la Royal ? Ou ministre déléguée, ou quelque chose comme ça... Comme quoi, hein, si on se mettait à discutter de la compétence des ministres et de leur connaissance profonde de leur ministère...

    Source Site Internet de L'éducation Nationale
    http://media.education.gouv.fr/file/75/4/2754.pdf
    "Pendant l'année scolaire, un enseignant à temps complet effectue, en moyenne, 39 h 47 de travail par semaine"
    "Un enseignant à temps complet donne, en moyenne, 19 h 20 de cours par semaine."

    Soit, en très grosso-modo, pour une heure de cours devant élève, 1 h de travail "ailleurs" (préparation, correction, etc ).
    On est pas aux 35 h ? Et si un prof donne donc, comme le veut mèdèèèème Royal 35h de cours devant élèves, cela correspondrait donc à environ 70h de travail par semaine ??? Vivent les heures sup' !

    Mais bon, n'oublions pas qu'un prof est un faignasse qui ne pense qu'aux vacances.
    Ce n'est pas quelqu'un qui a fait souvent plus de 4 ans d'études après le bac pour être royalement payé à peine plus de 3000 euros par mois en fin de carrière.
    Il ne fait pas grève pour protester des mauvaise conditions d'enseignement et de la difficulté de s'occuper des élèves toujours plus nombreux, non.
    Il fait grève pour ne pas travailler, pour réclamer que les jours de grève soient payés, et avoir droit à toujours plus d'avantages. (lesquels ? je ne sais pas, mais il doit bien en avoir des tas, vu que tout le monde nous traite de privilégiés...)

    Bon, personnellement, je suis contente de mon métier, mais c'est vrai que c'est épuisant d'être toujours en bute aux sarcasmes, quand on dit qu'on est prof... tout le monde nous "tape" dessus, les élèves, les parents, les politiques, même notre ministre... On est quand même la seule catégorie dont le ministre tape dessus, quand même !
    Le ministre de l'agriculture n'ira jamais dire que les agriculteurs sont des pollueurs (oui, c'est généralisé, mais pas plus que de dire que les profs sont tout le temps absents...), le ministre de la pêche n'osera jamais dire que les pêcheurs sont en train de détruire le fond des mers et qu'ils doivent arrêter...

    Ben nous, qui devons quand même nous occuper des enfants, de tous les enfants, non seulement on nous donne de moins en moins de moyens matériels et humains, mais en plus notre propre ministre estime que soit nous ne travaillons pas assez, soit nous sommes trop nombreux, etc... vous trouvez ça normal, vous ?

    Heureusement que ça se passe bien avec les élèves... enfin, pour moi :-/

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  • Une question me trotte dans la tête depuis un moment, et maintenant que les résultats sont là, je vous la pose aussi :

    Fabius était dernier parceque les médias parlaient beaucoup moins de lui que des autres,
    ou alors
    les médias parlaient moins de lui parcequ'il était dernier ?
    Les deux mon général ?

    Bon, de toute façon, j'avoue que le choix aurait été très difficile...

    Royal, je n'aime pas du tout ce qu'elle dit sur l'école, encore moins quand elle s'attaque au temps de travail... ou alors, les nombreuses heures de préparation des cours et de correction nous sont comptées en heures sup', et je ne suis pas sûre du tout que le ministère y gagne, au niveau économies...


    Strauss Kahn, je me souviens de ses grands discours économiques, et du temps où je me demandais ce qu'il faisait au PS avec son discours tellement libéral...


    Fabius, c'est pas mieux, sa tentative de rajeunissement à coup de carottes rapées et de mobylette... je me souviens aussi de sa politiques pas super à gauche, en tout cas dans ma mémoire, et certes, son discours actuel me plait plus que celui des deux autres, mais je trouve que ça fait tellement retournement de veste...


    Je n'ai pas aimé cette arrogance machiste qu'ils ont tous eu avec Royal, je n'ai pas aimé sa manière à elle de poser dans le débat... bref, j'ai du mal avec les trois "socialistes"...


    Mais je ne suis pas militante engagée, comme Laflote ou RdT, et il y a surement beaucoup de choses qui m'ont échapées... Toujors est-il que la présidentielle me fait peur, et la suite aussi... voter "utile" au premier tour ? fait chier... mais d'un autre côté, se retrouver avec -beurk- au deuxième tour, comme il ya 5 ans, pas question... dur dur !

    Mais j'ai encore quelques mois pour y réfléchir... et aussi voir si ma question du début peut trouver une réponse avec de nouveaux "joueurs"...

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  • Enfin, depuis hier 15h, je suis à nouveau reliée au monde !
    J'ai ma ligne de téléphone :-)

    Bon, reste à avoir internet, et d'après free, (je le savais), pas d'adsl, donc bas débit pendant un temps indeterminé....

    Allez, on va pas raler ! (enfin, pas beaucoup)


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  • Entendu à 10h en salle des profs :

     

    "A la Saint Germain, je lui ai pris la main, vivement la Saint Marguerite"


    Il paraît que c'est aujourd'hui ;-)


    Ca m'a fait rire, je la connaissait pas :-))

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  • Aujourd'hui 15 novembre 2006, 22ème jour de captivité pour mon numéro de téléphone.

    J'ai écrit et envoyé hier une lettre AR pour ce cher FT.
    la voici :




    Monsieur Chéri
    N° 05 59 bip bip bip (toujours pas en service)
    La V o p a t e r a - le Béarn profond
    64... Trou Paumé








    FRANCE TELECOM
    Agence PAU Palais Pyrénnées
    Av de Lattre de Tassigny - Bat D n°8
    64000 PAU






    Trou Paumé, le 14 novembre 2006

    Monsieur, Madame, cher FT

    Le 25 octobre 2006, je me suis présenté à l’agence France Télécom afin d’ouvrir une ligne de téléphone dans la maison que je viens d’acheter.
    J’ai fourni tous les documents nécessaires, et on m’a garanti l’ouverture sous huitaine.

    Le jeudi 2 novembre, n’ayant toujours ni nouvelle, ni téléphone, j’appelle avec mon portable personnel le 1014. On me dit que je dois appeler le 1013. J’appelle donc le 1013,et là, une personne me REPROCHE de ne pas m’être manifesté plus tôt, et me dit que je dois appeler le numéro 0800 sur la feuille donnée lors de mon inscription.

    Le lundi suivant, je retourne à l’agence France télécom, où on me dit clairement ne rien pouvoir faire pour moi, il faut appeler le 1013.

    J’appelle donc le numéro en 0800, on me dit la même chose : « nous sommes des commerciaux, nous ne pouvons rien faire, il faut appeler le 1013 »

    S’ensuit donc plus d’une semaine d’appels au 1013 où on me donnait toujours le même discours (bien rôdé !) « Ce n’est pas normal, vous auriez dû avoir la ligne le 28 octobre, nous allons transférer votre dossier à nos supérieurs, donnez nous un numéro de portable, nous vous rappelons sous 48h »
    Inutile de dire que je n’ai JAMAIS été rappelé.
    Jusqu’à ce lundi 13 novembre, où, après un énième appel au 1013, on me promet « si ce n’est pas mon supérieur qui vous rappelle, je vous rappelle personnellement pour vous dire ce qu’il se passe, au plus tard dans 20 minutes »
    Dois-je préciser que j’attend toujours ?

    J’ai quand même entendu des bribes de conversations où j’ai cru comprendre deux choses :
    - ma ligne est en construction (je ne sais pas ce que cela veut dire, mais l’ancienne propriétaire a eu le téléphone, je ne voit donc pas pourquoi je n’ai toujours rien)
    - un opérateur adsl « alternatif » aurait fait une demande sur ce numéro.
    Je dois préciser que lors de mon premier passage en agence, on m’a dit que l’adsl n’était pas disponible sur ma commune, et ne le serait pas avant janvier 2007.
    Je n’ai donc jamais fait la moindre demande d’ouverture de ligne internet chez qui que ce soit, vu que d’une part, je sais que l’adsl n’est pas disponible, et d’autre part, je n’ai toujours pas de téléphone.
    Je n’ose de toute façon pas imaginer une minute que je ne suis toujours pas relié au téléphone à cause de cette demande d’un opérateur et d’une erreur de dossier (puisque moi, je n’ai rien demandé).

    Suite à toutes ces semaines où j’ai clairement été mené en bateau par vos opérateurs et responsables du 1013,
    Je vous met en demeure, d’une part, de réaliser le service que vous vous êtes engagé contractuellement à me fournir, et ce dès réception de la présente,
    Et d’autre part à me donner une explication sur ce retard inexcusable.

    Je pense que vous comprendrez bien qu’il est évident que je ne paierai pas d’abonnement pour les mois d’octobre et novembre et de plus, je vous enverrai la facture avec les dépassements de mes appels de portable, dus au fait que je n’ai toujours pas de téléphone fixe chez moi, et que la première cabine téléphonique est à plus de 2 km.

    Espérant un déblocage « rapide » de mon problème, veuillez agréer, Monsieur, Madame, l’expression de mes meilleur sentiments.

    Monsieur Chéri



































    Vous en pensez quoi ?

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  • Jamais deux sans trois, hein ;-)

    Doncques, le dimanche, tant bien que mal, nous faisons les cartons, les chargeons, et les convoyons.

    On n'avait pas loué de camion, car nous avions pas mal de voitures : le vito, utilitaire assez grand, le zafira, en position "grand coffre", avec une grande remorque, et la voiture des mes parents, qui accepte aussi les remorques. On pensait donc qu'en quelques (gros) voyages, ça allait rouler.

    C'est sans compter sur Murphy !

    Le samedi, en allant faire mon épopée à la gare, je trouve que le zaf fait un drôle de bruit. Mon papa confirme et me dit que ca a l'air d'être le turbo, et qu'il faut absolument que j'aille voir mon garagiste dès lundi matin. Youpi, ça tombe bien, je n'ai que ça à faire.

    Donc, lundi, garagiste. Il est surbooké, mais regarde quand même la voiture : "oula, c'est le turbo, c'est dangereux, s'il casse, le moteur casse aussi ! Je ne peux pas vous laisser rouler avec, mais je ne peux pas réparer avant le 14 novembre"
    Joie, bonheur et plénitude m'envahissent. Et mon déménagement ?

    Bon, il me prête gentiment une voiture pour rentrer chez moi.
    On ramène la voiture l'après midi avec ma maman.
    Une fois à la maison, je me rend compte que j'ai oublié mes clés de maison dans la voiture de prêt.
    Heureusement que ma moman avait le double.

    Nous continuons donc le déménagement avec un bon tiers de véhicule en moins.
    Pendant cette semaine, j'ai chargé et déchargé environ trois fois par jour le Vito.

    Le mercredi matin, l'ex maison est (pratiquement vide). Maintenant, la phase dégraissage, nettoyage, je veux ma caution !
    On frotte donc toute la journée. C'est fou comme c'est long à laver, 140 m² vides !

    Le soir, je sens une violente douleur dans le bras droit. Je ne peux plus bouger ni mon bras, ni ma main.
    le lendemain soir, verdict du docteur : tendinite, repos forcé pendant au moins 48h.

    Cool. C'est vrai que je n'ai pas de cartons à défaire, ni la chambre des enfants à finir de peindre ni le parquet des enfants à vitrifier. Sachant qu'on est jeudi et que les enfants reviennent vendredi soir.

    Je ne vous parle pas non plus de l'état des lieux, avec le gars de l'agence, normal, mais aussi le proprio et son fils, en juges pour nous descendre.
    Toujours est-il que pour une maison de 8 ans, je n'aurais pas l'intégralité de ma caution à cause d'une tache sur un lino, et de deux poignées de portes capricieuses, qui bloquent à l'état normal, mais qui ne montrent aucun problème une fois démontées.

    Allez, même si j'avais des suites (france télécom, par exemple), je vais arrêter là ma série "Murphy".

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  • Or doncques, Murphy n'avait pas dit son dernier mot, oh que non !

    Le vendredi soir, Chéwi est parti avec ses Loulous les rammener à leur mèèèère. Il devait revenir par le train de 15h et des brouettes le lendemain.
    Un collègue avait gentiment proposé de nous aider à déménager le dimanche, j'avais donc prévu de passer le samedi à « finir » les cartons pour être (presque) prêts le dimanche, lorsqu’il y aurait plein de bras musclés pour tout porter.

    Tout allait donc bien.
    Jusqu’à ce que…

    Mon collègue appelle samedi matin, sa femme, enceinte, est pas très bien, il ne peut pas venir le dimanche, mais se propose pour le samedi. Chéwi n’étant pas là avant 16h, je lui donne rendez-vous à 16h à la maison. Tant pis pour les cartons, on portera les trucs lourds et on verra bien par la suite.

    A 15h, je laisse mes parents seuls à la maison (les enfants respectifs sont avec leurs autres parents respectifs, donc) et part à la gare.
    Pour schématiser, de mon ancienne maison à la gare de Pau, c’est tout droit, environ 10km de ligne droite en passant devant l’hippodrome et par dessus l’autoroute.

    Mais pas ce samedi. C’aurait été trop simple !

    Il se trouve que c’est justement ce week-end là qu’ont choisi les canassons pour le concours complet, le championnat de France, s’il vous plait ! Donc l’intégralité de la route de l’autoroute jusqu’à presque chez moi est coupée de 6h à 23h.
    Et bien sûr, le prochain pont sur l’autoroute est loin. Et tout le monde est devié dessus.

    Imaginez : un carré. Ma route habituelle, c’est d’un coin à un autre par le côté. Un seul côté.
    Là, grâce aux chouals et à la déviation, je me suis tapée les trois autres côtés pour atteindre la gare.

    Contente et très zen, j’étais.

    J’appelle donc Chéwi pour lui dire que j’aurais quelques minutes de retard. C’est là qu’il me dit que le train est arrêté à 10mn de Pau, sans raisons. Youpi. J’arrive à la gare, et on m’apprend qu’il y a eu un « accident de personne ». Le guichetier confirme que ce genre d’accident implique un arrêt d’au moins 2h.

    Après coup de fil à Chéwi, je décide de revenir à la maison pour acceuillir mon collègue V. quand même, puis de repartir ensuite chercher Chéwi. Je me retape donc les 30 bornes de déviation (et de bouchon !) dans l’autre sens. Le temps de dire bonjour à V., de lui indiquer quoi démonter, et Chéwi appelle pour me dire que le train est reparti. Rebelotte : 30 bornes de bouchon plus ou moins rapide, je récupère Chéwi, re-30 bornes (je vous explique pas mon état nerveux !),

    Chéwi arrive à la maison après presque 20h de train non-stop il est 16h30, on fait un chargement de trucs lourds, le temps d’aller à la maison (l’autre), de décharger, et il fait déjà nuit, V. part retrouver sa femme.

    J’ai l’impression que la maison est encore pleine à craquer, on a l’état des lieux jeudi, Chéwi travaille tous les jours de la semaine prochaine. Il ne lui reste donc que le dimanche pour aider à déménager.
    Joie et sérénité sont mes compagnes.
    (a suivre)

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