• Devinez qui j'ai doublé sur l'autoroute ?


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  • Cette nuit, alors que nous dormions paisiblement, tout à coup, un bruit énorme.

    Un orage.
    J'aime bien les orages.

    Mais celui là était particulièrement fort.
    Très fort.

    Tellement que même s'il était 4h du matin, on s'est levés, Chéwi et moi, pour vérifier les fenêtres, volets, fermer tout, pester d'avoir laissé le vieux canapé dehors, etc...

    Il pleuvait tellement fort, qu'on avait l'impression qu'il y avait quelqu'un dehors qui jetait des seaux d'eau par la dernière fenêtre malheureusement ouverte. Vraiment, sans exagérer !

    Evidemment, le courant était coupé, il n'est revenu qu'à midi aujourd'hui.
    Voici quelques photos du résultat :

    Le coffre à jouets d'extérieur avec le couvercle arraché


    la tente-jeu retrouvé dans le pré voisin avec des vaches se demandant ce que c'était tout autour


    le malheureux canapé (trois places, assez lourd, quand même) déplacé contre son gré par le vent


    la branche de l'arbre qui a eu la gentillesse de tomber sur la route et pas sur la maison



    Et j'en passe.
    Et encore, on était à 10km du centre de la tornade, car c'en était une ! On a entendu aujourd'hui aux infos régionales que le centre était à Sault, à 10km donc, et que pareil orage n'était pas arrivé depuis 1971 dans la région...
    Et on n'a pas à se plaindre ici, car là bas, il y a eu des toitures arrachées, des inondations, des arbres tombés...

    Et Bavouilleuse, me direz vous ?
    Hé bien elle n'a pas bronché. Elle a écrasé tout ce qu'elle savait malgré le bruit de l'orage et nos exclamations.
    Elle s'est juste réveillé une heure après que je me sois recouchée pour réclamer à manger.
    Joie.


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  • Entendu au rayon "produits a date courte" du super marché :

    Deux djeunz à casquette :
    rho, zyva, tu crois que ce sandwich est encore bon ?
    mais non, regarde la date, il est pourri
    oui, mais il est moins cher
    oui, mais il est pourri demain, on va s'empoisonner

    interrogations métaphysiques sur le sandwich, sa date, son possible pourrissement, le tout avec force mimiques, gestuelles et accent "djeunz de banlieue".

    Puis, n'arrivant pas à se décider, agressent la mamie qui achetait son yaourt à date courte :

    "excusez moi, madame, vous croyez que c'est encore bon, ou c'est pourri ?"

    Tout gentil et poliment et tout.

    La mamie a répondu, les jeunes sont repartis contents avec leur sandwich moins cher et pas pourri (pour manger de suite, en plus, que de questions pour ça !!!)

    Ils étaient mignons tout plein en se renseignant à la mamie, j'ai trouvé ça trop mignon, alors qu'entre eux ils étaient l'image du jeune de banlieue à la télé... comme quoi, les clichés ...


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  • Dialogue entre ma Farfadette et moi même, sur le retour de l'école, voici quelques semaines :

    Tu sais, maman, moi je mange mon gouter en marchant.


    Ben c'est pas super de marcher en mangeant, pourquoi tu fais ça ?

    Ben si, c'est normal, tu dis toujours que je suis un ventre à pattes !

    ...


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  • Prenez une belle brochette de dindes élevées au grain en plein champ (voir photo précédente), un jésus de 6 kg, une saucisse de canard de 6 kg, un quintal de taboulet, salade riz, pâtes, un fuseau lorrain, 6 litres de gauffres, du pastis béarnais et deux ou trois autres petites bricoles, sans oublier le rouge, rosé et houblonné


    Couper des tranches de charcutaille et ouvrir quelques bouteilles.
    Déjà, les dindes gloussent.

    Entammer la bière et la sangria.

    Le célèbre "Tiou Tiou" retentit.

    Resservir un verre en proposant des chataignes (pas fourrées (les chataignes))

    Admirer les ébats des dindes dans les champs

    Proser d'accompagner le repas avec un autre verre.
    Ecouter les discussions animées.

    "on avait dit pas la politique !!!"

    Resservir un verre à la brochette.

    Arriver à distribuer en bon ordre les couverts et assiettes.
    Se régaler avec les trois tonnes cinq de repas léger et diététique.

    Faire passer tout ça avec une chtite rasade.

    Relancer la discussion sur la musique "et le disque de Carla, tu en penses quoi ?"
    "rhaaa mais non, pas la politique, merde !"

    Faire passer les gauffres et le pastis avec un pot de nut*lla géant "12".

    Faire passer le nut*lla avec un bon verre.

    "Tiou Tiou" tiens, ça faisait longtemps.

    Pour finir le repas, une petite verveine de derrière les fagots.

    Ecouter, ému, les dindes entammer "Dominique nique nique" en canon.

    On avait dit pas la religion non plus !!!

    Essayer de se relever, que la terre est basse, pour se diriger vers la terrasse.

    Perdre la moitié des dindes au passage.

    Se servir un verre de manzana ou melocoton pour noyer son chagrin.

    Sauver un hanneton du tibouletisme

    Boire un verre pour se remettre de ses émotions

    Reboire un dernier verre à la mémoire de bambi, mort dans un accident de tracteur.

    Finir par aller se coucher sur un dernier "Tiou Tiou".

    Remettre ça dès le lendemain matin.

    La brochette de dinde au maïs se garde sans problème quelques jours au chaud soleil de la côte basque, mais il vaut mieux la consommer fraîche.

    Cette recette est très difficile à réussir, c'est pour cela qu'elle ne se cuisine qu'une fois par an.


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  • Ami lecteur, sauras-tu resituer le contexte et les noms de ce joyeux groupe de gallinacées ?
    (l'anonymat a été préservé afin de ne pas faire de peine à leur famille ...)




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  • Bon, vous avez pas été nombreux à jouer, hein...
    C'était trop dur ou vous ne voulez pas venir boire un coup avec moi ?
    Je ne sais pas si je dois me sentir vexée, là ! ;-ppp


    Bref, je voulais faire un post hyper long, vous expliquer tout en long en large en travers, mais j'ai pas le temps, la flemme, pas envie...

    Je vous resitue juste le contexte :

    On a fait la surprise de monter à Metz voir la Maman-à-Chéri et ses loulous. Personne n'était au courant à part Lex.
    On arrive chez ma BM, elle est contente de voir Bavouilleuse. Puis on part chercher les loulous.

    *attention, scoop, attachez vos bretelles !*
    Lex me fait la bise

    On papote 5 mn, et elle dit "grozours a fait tomber son doudou dans la baignoire, il a mal séché, il ne sent pas bon, tu pourrais le relaver ?"
    Chéwi et moi, en coeur, "pas de problème, s'il ne craint pas les 60°, on a justement une machine de couches de bavouilleuse qui va tourner"

    On rentre, je demande à la Maman-de-Chéri "on peut mettre les doudous dans la machine de couches, ils ont eu un soucis de séchage, ils ne sentent pas bon ?"

    Et c'est là que le drame commence : elle me répond "jamais je ne lui laverai quoi que ce soit, qu'elle aille se faire voir !" en joingnant le geste à la parole et en faisant un bras d'honneur...

    Je suis estomaquée, Chéwi dit "puisque tu refuses de laver les doudous de mon fils, tu ne laveras pas les couches de ma fille" et il les cache.

    On part faire des courses, en rentrant, la machine de couches tourne, sans les doudous "non trouvés".

    Chéwi se fache, sa maman ne comprend pas du tout pourquoi. Elle pense très sincèrement ne pas faire la mojndre différence et est attérée par la réaction de son fils.

    Je vous redonne donc les phrases dans l'ordre : (et en couleurs)

    Maman de Chéwi :

    2- "il est hors de question que je lave ses doudous, sa mère n'avait qu'à le faire elle même, c'est toujours la même chose, qu'elle aille se faire voir"

    1 - "je ne comprends pas, je ne fais pourtant aucune différence entre eux, j'achète toujours ce qu'il faut pour leur faire plaisir, pourquoi ils ne sont pas gentils avec moi"


    Jeune soeur de Chéwi, arrivée entre temps, qui n'a que la version de sa mèèère :

    3- "ils n'ont qu'a venir avec des affaires propres ce n'est pas à maman de laver, leur mère n'a qu'a faire comme il faut cette faignasse !"


    11- "S'il continue à m'ignorer et à ne pas me parler à cause de ça, je te jure que je ne viendrai pas au mariage !"


    Plus tard, Maman de Chéwi et sa jeune soeur ressassent tout ça en boucle dans la cuisine, j'arrive et elle me balance tout ça d'un air très faché, avec beaucoup de violence :

    12- "a chaque fois qu'il vient, il n'en fait pas une, il met les pieds sous la table, il doit le respect à maman, elle fait tout pour lui, elle l'accueille, il lui doit tout"

    4- "de toute façon, s'il continue deux ans après, à prendre le train tous les 15 jours, c'est que quelque part il doit aimer ça, alors je ne vais pas le plaindre !"

    5- "il y a d'autres solutions que de venir tous les 15 jours et de dépenser tout son argent en voyages, s'il le fait, c'est qu'il le veut bien et je ne le plaindrai pas !"

    6- "c'est lui qui a choisi de s'éloigner et de mettre 1000km de distance, il n'a qu'à assumer "

    7- "de toute façon, Tifilou est méchant, il a un mauvais fond, moi je te le dit, il est vraiment mauvais !"

    8- "s'il vient encore dans cette maison tous les 15 jours, c'est juste parce qu'il n'a pas le choix, je suis sure que s'il avait une autre solution pour aller ailleurs, il ne viendrait plus !"


    Beaucoup plus tard, quand la tempête est "apaisée" (en gros, j'ai fermé ma gueule pour ne pas avoir de parole irréversible), la maman-à-Chéri m'explique pourquoi ses deux soeurs ne viendront pas à notre mariage :

    9- "tu comprends, ils n'ont pas de sous, même le-mari-de-la-jeune-soeur a du arreter les cours d'équitation, et en plus il travaille le 8, c'est pour ça qu'ils ne viennent pas."

    10- "Ben tu sais, la-grande-soeur-à-Chéwi n'a pas beaucoup d'argent, en plus elle vient de s'acheter une voiture neuve, et puis elle doit travailler, et puis comme elle part une (ou deux) semaine en juillet chez son frère à Grenoble, elle ne peut pas aller plus loin que Grenoble, tu comprends, elle n'a pas beaucoup de sous, c'est pour ça qu'elle ne viendra au mariage"


    Et évidemment, tout ça m'a été dit, sans que Chéwi ne soit présent, hein, sinon, c'est pas marrant...

    Le pire, c'est que j'aime beaucoup ma BM et les soeurs à Chéwi, mais la rancoeur tenace, non dite, elles s'auto entretiennent toutes les trois en répétant toujours les mêmes choses, elles refusent d'oubier le passé, et ça enfle au fur et à mesure de leurs discussions...

    Et moi, je n'en peux plus, et c'était la dernière fois pour longtemps que je me retape plus de 24h de route avec mon bébé pour leur faire plaisir.

    Comme le disait ma coupine, heureusement qu'elles m'aiment bien, hein, qu'est ce que ça serait sinon !!!


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  • Voici un florilège de ce que j'ai entendu ce samedi, alors que nous étions allés montrer Bavouilleuse à sa mamie qui ne l'avait vue qu'une fois depuis sa naissance.

    Grrrrrrand jeu !
    Attribuez, pour chaque phrase, qui parle, et le cas échéant, de qui ça parle !
    Le gagnant gagnera une invitation à boire une bonne bière maison ! :-))


    1- "je ne comprends pas, je ne fais pourtant aucune différence entre eux, j'achète toujours ce qu'il faut pour leur faire plaisir, pourquoi ils ne sont pas gentils avec moi"

    2- "il est hors de question que je lave ses doudous, sa mère n'avait qu'à le faire elle même, c'est toujours la même chose, qu'elle aille se faire voir"

    3- "ils n'ont qu'a venir avec des affaires propres ce n'est pas à maman de laver, leur mère n'a qu'a faire comme il faut cette faignasse !"

    4- "de toute façon, s'il continue deux ans après, à prendre le train tous les 15 jours, c'est que quelque part il doit aimer ça, alors je ne vais pas le plaindre !"


    5- "il y a d'autres solutions que de venir tous les 15 jours et de dépenser tout son argent en voyages, s'il le fait, c'est qu'il le veut bien et je ne le plaindrai pas !"


    6- "c'est lui qui a choisi de s'éloigner et de mettre 1000km de distance, il n'a qu'à assumer "


    7- "de toute façon, XXX est méchant, il a un mauvais fond, moi je te le dit, il est vraiment mauvais !"


    8- "s'il vient encore dans cette maison tous les 15 jours, c'est juste parce qu'il n'a pas le choix, je suis sure que s'il avait une autre solution pour aller ailleurs, il ne viendrait plus !"

    9- "tu comprends, ils n'ont pas de sous, même YYY a du arreter les cours d'équitation, et en plus il travaille le 8, c'est pour ça qu'ils ne viennent pas."

    10- "Ben tu sais, WWW n'a pas beaucoup d'argent, en plus elle vient de s'acheter une voiture neuve, et puis elle doit travailler, et puis comme elle part une (ou deux) semaine
      en juillet chez son frère à Grenoble, elle ne peut pas aller plus loin que Grenoble, tu comprends, elle n'a pas beaucoup de sous, c'est pour ça qu'elle ne viendra pas en aout"

    11- "S'il continue à m'ignorer et à ne pas me parler à cause de ça, je te jure que je ne viendrai pas en aout !"

    12- "a chaque fois qu'il vient, il n'en fait pas une, il met les pieds sous la table, il doit le respect à maman, elle fait tout pour lui, elle l'accueille, il lui doit tout"



    Je veux rentrer chez moi !!!!


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  • Je suis allée lui dire au revoir lundi.
    Je l'ai embrassée, je lui ai dit que je l'aimai, je lui ai tenu la main.
    Elle a vu Bavouilleuse, elle était contente, et bien qu'on m'ait fait la remarque que l'hopital était interdit aux moins de 12 ans, je suis contente de l'avoir emmenée.
    Je sais qu'elle m'a reconue, ho, pas tout le temps, mais bon, elle m'a reconnue.
    Je lui ai dit au revoir lundi vers 19h, elle m'a dit "a demain".
    Elle est morte mardi vers 16h.
    Voila, je suis contente de l'avoir vue, je suis contente qu'elle ne souffre plus.
    Je retourne sur Toulouse cette fin de semaine, pour la cérémonie, je ne serai donc plus trop présente pendant quelques jours.
    Merci pour tous vos gentils mots.


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