Depuis que je sais que tu me lis, depuis que je sais que tu connais ma vie sans que je sache rien de la tienne, ca me fais chier. Je n'ai déjà pas envie d'écrire en ce moment, mais là, c'est pire.
Ce blog, c'est chez moi, ne sont bienvenus de la "vraie" vie que ceux que j'invite. Je suis en colère et déçue, je me sens espionnée.

Je ne parle évidemment pas pour les visiteurs anonymes ou non, les blogocops, qui ne me connaissent pas en vrai (bon, y'en a que je connais, mais ça a été voulu, d'un commun accord, pas une intrusion silencieuse), là c'est pas pareil...

Bon, j'allais dire que l'anonymat (le mien) permet de dire plus, ce qui ne va pas, sans être "jugée" par ceux qu'on connait, ce qui est vrai.

Mais en même temps, je n'ai pas envie non plus de changer ce blog en défouloir, de passer mon temps à me plaindre...
C'est ma vie, j'ai fait des choix, j'assume...

C'est con, la fierté, hein ? Cette fierté à la con qui fait que quand ça va très mal, on n'ose même pas aller voir ses copains, pour pas déranger, parcequ'on a pas envie de se dire que les contes de fées n'existent pas, que la réalité, ça fait mal...
Qu'on a été bien naive d'y avoir cru et que ça fait mal de revenir à la vraie vie...

Non, je ne dirai rien de tout ça, je ne développerai pas, je ne transformerai pas cet endroit chaleureux et convival en défouloir déprimant... j'irai faire ça ailleurs, tiens...

A part ça, Bavouilleuse gazouille en bouffant les jambes de Fofie-la-Girafe, elle attrape tout ca qui passe à portée de ses mimines, et elle produit environ 3litres de baves par jour...

Demain sera un autre jour... ou après demain... ou....


ps : désolée de ne plus répondre à vos coms, je les lis tous, mais je n'y arrive pas, je n'ai réellement pas le temps