• Pas le temps

    Ce n'est pas que je n'ai rien à dire, c'est que je n'ai pas le temps d'écrire les posts auxquels je pense.
    Entre la maison à ranger, le garage à nettoyer, les cours, les efants, et le bas débit, c'est pas facile !
    ALors, en attendant l'adsl (normalement semaine prochaine, joie, bonheur et festivité), je transmet des messages que je reçois et qui représentent des causes que je trouve justes.

    Voici donc la solidarité pour les enfants de sans papiers nés et/ou scolarisés en France et menacés d'explusion.


    Chacun d'entre vous a eu l'écho, dans la presse, à la télévision, au cinéma  du film produit par un collectif des 350 cinéastes Laissez les grandir ici  et de la sortie de la pétition qui porte le même titre.
     C'est un renfort de la plus grande importance qui doit, selon nous, trouver  le relais le plus large possible auprès de toutes celles et de tous ceux qui depuis des mois et des mois se sont lancés dans la défense des enfants  étrangers menacés de bannissement.
     Si ce que certains appellent la question de l'immigration est abordée dans  la campagne, c'est principalement par la voix de Le Pen et de son émule  Sarkozy. Les candidats qui se prononcent en faveur des sans papiers sont  des "petits" candidats dont l'accès aux médias est limité et qui, pour  certains, ne font pas de la question leur cheval de bataille. Quant à
     François Bayrou et Ségolène Royal, ils font preuve sur la question d'une discrétion remarquable se contentant, au mieux, de vagues généralités sur la régularisation sur critères et au cas par cas.
     Cela ne peut pas nous satisfaire. L'initiative des cinéastes est destinée, justement, à replacer la question des enfants de sans papiers et des sans papiers en général dans la campagne, d'une façon honnête et positive.
     Il faut que chacun des collectifs du réseau, chacun de ceux qui veut que les choses avancent, s'en empare. Des DVD du film seront disponibles dès le début de la semaine prochaine. La pétition est en ligne. Il faut que chacun la signe, bien sûr, invite ses amis et tout son carnet d'abresse à en faire autant. Mais ce n'est pas assez. Il faut aussi que dans chaque école, dans chaque établissement, sur chaque marché, devant chaque cinéma où le film est projeté, des tables proposant la signature de la pétition soient dressées.
     C'est par milliers, par dizaines de milliers que les signatures doivent rentrer.
     
     Pour voir le film :
     http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article4631
     
     Pour signer la pétition :
     http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article4633
     
     Pour se procurer le DVD : educsansfrontieres@free.fr ou par la poste Chèque à l'ordre du RESF (10? port compris) à RESF, 8 impasse Crozatier 75012 PARIS.
     Nous disposons d'autre part de quelques exemplaires du DVD de l'interview de
     Shpresa RABA (10 ?) qui peuvent être commandés à la même adresse.
     
     L'APPEL
     Nous sommes des enfants de « sans papiers ».
     Un sans-papier, c'est quelqu'un qui n'a pas de carte de séjour même s'il est en France depuis longtemps.
     Comme beaucoup d'entre vous, nos parents sont venus d'ailleurs. Ils ont fui la violence, la misère. Ils sont venus pour travailler et nous donner une vie meilleure. Certains d'entre nous sont nés ici. Avec ou sans papiers la France est notre pays.
     On vit dans des hôtels meublés, des appartements, des chambres où on s'entasse. Tous les jours on a peur. On a peur que nos parents soient arrêtés par la police quand ils vont au travail, quand ils prennent le métro. On a peur qu'on les mette en prison, que nos familles soient séparées et qu'ils nous renvoient dans des pays qu'on ne connaît pas. On y pense tout
     le temps. A l'école aussi. Est ce que c'est normal d'avoir peur quand on va à l'école ?
     L'été dernier nos parents et nous, on a eu l'espoir d'avoir enfin des papiers. On a fait des dossiers, on a passé des jours et des nuits à faire la queue devant des préfectures. On s'est inscrit dans des bureaux. On a cru qu'on serait régularisés, que le cauchemar serait terminé. On remplissait tous les critères, mais on nous a dit : non.
     Nous sommes venus à visage découvert avec nos noms, nos adresses. Ceux qui ont eu leurs papiers avaient le même dossier que nous. Et pourtant on nous a dit : non. Arbitrairement.
     Maintenant on est en danger et on doit se cacher. Pourquoi cette injustice ?
     Nous ne voulons plus vivre dans la peur. Nous voulons que la France nous  adopte. Nous voulons être régularisés. Laissez nous grandir ici.
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  • Commentaires

    1
    RdT
    Lundi 12 Mars 2007 à 23:15
    RdT
    Un peitt coucou, en passant.. Une éternité que je n'avais pas pris le temps de passer te lire; Dis, tu m'en veux pas, hein ??? Plein de bisous.. à bientôt !
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