• Ou l'on parlait d'héroïsme.


    Ce matin, lever tranquille.


    Les enfants ont le droit de manger des céréales devant un dessin animé, je paresse webeusement, bref, nous ne doutons pas que d'un instant à l'autre, notre matinée va tomber dans l'horreur


    En effet, nul ne se doute que nous sommes seuls, Chérw est parti en mission child-viewing dans l'anonymat, afin que les voisins ne sachent pas que nous sommes une cible facile, une -hum-faible femme et ses deux jeunes enfants.


    Bref, nous vaquons gentiment à nos occupations dimanchesques. Quand tout à coup, nous basculons dans l'incommensurable. Elle est là, devant nous, menaçante. La bave aux bords des lèvres, prête à nous sauter à la gorge.


    Mon sang ne fait qu'un tour. Je dois protéger mes enfants, la chair de ma chair, le sang de mon sang, je pense à leur vie, tout ce dont je rêvais pour eux, tout ce que nous avons investi, les milliards de couches, les futures études, la retraite qu'ils vont nous payer, je pense au besoin de croissance démographique de la Frrrrance, bref, en une pico seconde, tout défile devant mes yeux, et je décide d'agir.


    Mes chéris ne se sont pas rendus compte de la dangerosité de la situation, ils n'ont pas vu la BETE. Je dois les mettre à l'abris discrètement, sans qu'elle ne puisse les attaquer. Je leur propose donc de jouer à cache-cache derrière le fauteuil. Ouf, ils sont en partie à l'abri.
    Je dois donc maintenant affronter seule la CHOSE. Vite, me rappeler des instructions de Chéwi, à toute vitesse, ses recommandations. Bon sang, pourquoi n'ai-je pas été plus studieuse ? Si jamais j'en réchappe, je promet de mieux écouter ses conseils.


    je contourne le Monstre, le défiant du regard. Personne à appeler, le dimanche, tout le monde reste chez soi et l'Atrocité a bouffé les fils de téléphone. Je dois me débrouiller seule.
    N'écoutant que mon courage, je me muni d'un couteau de boucher et tente de surprendre l'Abomination. Elle se débat, essaie de m'attraper avec ses crocs immenses, je tente d'esquiver, aie ! ce n'est qu'une égratignure, je continue à me battre, je n'ai plus le choix, je dois le faire jusqu'au bout.


    je me rend compte que j'ai un avantage : la bête répugnante est affaiblie par la faim, c'est pour ça qu'elle est rentrée chez nous. Je décide donc de la fatiguer, et la tactique fonctionne.


    L'Innomable faiblit, ses gestes sont plus lents, elle esquive moins bien, et enfin, dans un dernier sursaut pour essayer de m'égorger, elle découvre son abdomen, son point sensible, les cours de Chéwi me reviennent ! D'un geste précis, je plante le couteau. La bête a un long hurlement qui terrorise les petits. Elle agonise mais est encore dangereuse, ses pattes s'agitent et elle peut blesser en griffant, je maintiens les enfants loin de sa portée.

     


    Elle a enfin fini de bouger, son corps n'est plus qu'un grand tas chitineux et velu.
    je profite du dimanche matin brumeux, du célèbre brouillard béarnais, pour l'enterrer discrètement au fond du jardin.


    Maintenant, m'occuper des enfants, qui ne se sont finalement pas rendu compte du danger, et réclament encore des céréales.


    Vivement que Chéwi revienne !

     



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  • Ou on fait un petit intermède verdure, ca fait du bien, c'est bon à manger, c'est joli.

    Doncques, il y a quelques temps, Chéwi et les enfants ont planté un mini jardin aromatique. Il a bien poussé, et voici ce que ça donne :

    D'un côté



    de l'autre



    Et il y a quelques jours, Chéwi s'est échiné à faire un potager, nous y avons enfin planté quelque chose : des tomates, concombres, piments, poivrons, courgettes, aubergines. Ceci, pour la première moitié plantable, hein ! Pour l'autre moitié, on a encore des oignons, des échalottes, et plein de graines.


    Et que personne ne fasse de remarques sur l'état tchernobylesque de la pelouse ! Merci :-)

    Je vais aller manger ma salade aux herbes aromatiques, moi... miam :-)

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  • Apres avoir bien plombé l’ambiance hier, voici un petit sujet plus léger :

    De l’utilisation du moustachu en short pour les renseignements.

    Il était une fois, une super invention qui permis aux éleveurs de pigeons de délocaliser leur production, de licencier le personnel et de faire des économies sur les graines : le téléphone.

    Bon, au début, tout allait bien. Le président avait le numéro 1 et l’inventeur le numéro 2, c’était facile pour retenir le numéro, et on savait toujours qui appelait.

    Puis, petit à petit, le nombre de riches d’heureux propriétaires a augmenté, et les numéros se sont complexifiés. Il a été décidé de faire une séparation par région, puis département, puis de donner plusieurs numéros, je me souviens encore des numéros à 8 chiffres, je suppose que ceux à 6 ne sont pas si loins que ça…et maintenant, on en est à 10 chiffres.

    Il est donc arrivé qu’on cherche des fois le numéro de mââme Michu, ou de la boucherie des sports ou du café sanzo. Il s’est donc trouvé quelqu’un, une fois que le 22 à Annières ait été aussi délocalisé et remplacé par des standards électroniques sans âmes qui ne disent même pas bonjour, pour penser à créer un numéro de renseignements.

    Le 12 était né (s’il y en a eu avant, merci de me le faire savoir, que je me couche moins ignorante).

    Service public oblige, il était gratuit. Sisi, le téléphone a un jour été public ! Le technicien se déplaçait gratuitement, la ligne était ouverte gratuitement (sisi, ne vous évanouissez pas, ca a existé, la gratuité !).
    Bref, le 12 était gratuit.

    Un jour, il s’est trouvé un petit malin, peut-être au gouvernement, pour dire : le 12 est gratuit, mais ca coûte des sous, c’est pas rentable, il faut faire payer. Heureusement, ces temps reculé, la notion de service public était quand même encore bien ancrée, il a donc été décidé de faire payer au bout de 3 minutes, un prix forfaitaire de 1 franc (15 centimes d’euros).

    Petit à petit, le prix de la communication est passée à 3 francs, le service public ayant de moins en moins bonne presse, et le troupeau d’usagers s’habituant peu à peu à payer pour tout, ne se souvenant plus que c’était gratuit, au temps de la préhistoire.

    Il y a eu, paraît-il, d’autres numéros de renseignements, probablement dûs à l’apparition des portables, mais le 12 est resté ancré dans la mémoire collective.

    Mais bon, faut dire ce qui est, avec internet, le nombre d’opérateurs, toussa, y’avait un gros magot à se faire, et puis que voulez vous ma bonne dame, la libre concurrence, c’est bon pour le cochon de payant consommateur, n’est ce pas, notre gouvernement préféré actuel tous les gouvernements nous le disent depuis des années.


    Doncques sont apparus sous nos yeux ébahis, deux sportifs moustachus en short rouges se déhanchants sur une musique entraînante, une mamie dirigeant une chorale, des indépendantistes corses qui cherchent une crèperie bretonne, bref, tout un tas de super pubs vantant des 118 xxx.

    C’est joli, c’est beau, c’est entraînant, ca donne envie de chercher un renseignement. Bon, évidemment, faut pas regarder les coûts, hein ! On tourne partout autour de 1 euro (6,55956 francs, soit une inflation de plus de 600 % depuis le premier prix ! ! !)


    Mais comme on vous le disait, dormez tranquille, braves gens, l’économie libérale est là pour notre votre bien !


    Un petit site avec tous les tarifs, où l’on voit qu’il y a un numéro gratuit (sous toutes réserves, hein, je n’ai pas appelé tous les numéros pour vérifier) :
     
    http://www.allo118.com/comparateur-tarifs-numeros-118/


    Euh, je ne suis pas sure d’avoir beaucoup déplombé l’ambiance, mais bon :-))

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  • Ben oui, je sais, j'ai super honte, mais je vais m'en remettre. Avec tout ce qu'on a a ranger, les piles de linges, de papiers qui s'entassent, les courses à faire,pas le temps pour faire de la littérature. Donc voici un questionnaire, même si on ne me demande rien, je le dis, na !

    Doncques, sous vos yeux ébahis :

    -Moi et un animal que je ne pourrais jamais manger:

    Des aliments de tous les jours : des sardines à l'huile ! et sinon, des vers ou des insectes… Moi et un truc que j’adore et que c’est mal d’en manger : un gâteau au chocolat avec de la crème au beurre !

    -Moi et mon permis de conduire:

    du premier coup 

    -Moi et un truc qui me fait fermer les yeux:

    les blessures en gros plan à la télé, le sang et Le pen

    -Moi en mieux:

    euh…Chéwi dit qu’il n’y a pas mieux, mais je pense que quelques cm de tour de taille en moins me feraient plaisir  

    -Moi et le pire truc au monde:

    la maltraitance, la guerre, les salauds qui s’enrichissent sur la misère des autres…(je sais, ça fait nunuche, mais je ne vois pas beaucoup pire, en fait), et aussi Bataille et Fontaine, ça c'est inhumain !

    -Moi et un secret:

    Une tombe, sauf avec ma copine, qui sait presque tout, mais qui n’en fait rien vu qu’elle habite à 400 km !

    -Moi et une inculture flagrante:

    Ben j’avoue que j’ai des connaissancesde base sur pas mal de matières, mais l’économie, ça, je n’y arrive pas. Quoi, la "science" économie, parceque l'économie, sinon, j'ai bien des idées, mais quand on voit comment c'est appliqué, je me dis que j'ai raté mes cours au lycée...

    -Moi et mon premier amour:

    J’avais 16 ans et lui 15, ça a duré 2 ou 3 mois, je ne sais même plus ! Et tout en platonique, juste des bisous ! Mais de toute façon, je croyais que c'était l'amour, et en fait non puisque je viens juste de le trouver ;-)

    -Moi et mon premier acte héroïque:

    Euh, ça dépend où se situe l’héroïsme ! Ca fait plus de deux mois que je ne fume plus. Ou alors, je peux résister au rayon pâtisserie ! Ou aussi, je ne met pas un zéro à l’élève qui m’énerve, ne fait rien, mais j’essaie de l’aider… bref, l’héroïsme, on peut en trouver partout, hein (ça rassure vachement de dire ça, en fait !). Je ne raconterais évidemment pas la fois où j'ai sauvé une famille entière de la noyade lorsque leur bateau a dématé dans la tempête après que j'ai étranglé à main nue le requin qui menaçait de les faire chavirer, je suis bien trop modeste pour ça, donc vous ne saurez rien.

    -Moi et mon prochain achat:

    ben on va d’abord combler le vide abyssal de mon compte en banque avant de penser pouvoir acheter quoi que ce soit d’autre que des pâtes Lidl, ou du riz, aussi, ça change des patates.

    -Moi et ma vie:

    Radicalement changée : nouvel amour (le vrai, le grand, celui là, j’en suis sûre, qui dure toujours), bon contacts avec le père des enfants, boulot qui me plait, des passions à côté, des chouettes enfants, la provision de boules quiès qui va avec, bref, elle me plait ma vie !

    -Moi et les blogs :

    ça fait pas longtemps, mais je vais consulter régulièrement ceux qui me plaisent !

    -Moi et ma fringue fétiche:

    euh… j’en ai pas, en fait. Sauf pour Chéwi, mais ça, c’est secret ! :-)))

    -Moi et le cinéma:

    le quoi ? ça existe ? Ils en font aussi pour les familles avec des enfants ?

    -Moi et les odeurs:

    super important, ça ! l’odeur d’un bébé, l’odeur de Chéwi, la terre mouillée après la pluie, la forêt, bref, je suis très sensible aux odeurs

    -Moi et l'informatique:

    j’utilise très souvent, je maîtrise ce dont je me sers, je tripatouille des fois, en espérant améliorer le fonctionnement, et au bout de quelques heures, je cherche juste à revenir là ou j’en était au départ…

    -Moi et le café:

    le matin, avec du lait, et pas beaucoup plus. Il aurait fallu écrire pour mon cas " moi et la bière " : pas trop fraîche, beaucoup en cuisine, houblonnée à souhait, corsée en apéro, légère en rentrant du boulot affalée sur la terrasse, surtout pas aromatisée ou industrielle, en tout cas le moins possible !

    -Moi et les livres:

    J’en ai dévoré des étagères entières, presque plus depuis que j’ai deux monstres qui m’empêchent de me fixer sur quelque chose plus de 5 minutes. Je ne lis pas le soir, car je suis incapable de lâcher un livre commencé, je termine donc souvent à 3 ou 4 heures du matin…

    -Moi et les tâches ménagères:

    J’ai pas le choix, on est bien obligés, mais le moins possible, hein.


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  • Ce week end,Chéwi et moi-même, organisons avec notre association notre quatrième salon des bières artisanales. Bon, la bière, ça a mauvaise presse, mais pour qui veut bien ouvrir un peu ses horizons, la bière c'est plus vieux que le vin, et ça a une palette de gouts aussi sinon plus intéressante ! Bref, nous sommes tous les deux plongés dans le pain liquide (une bouteille de bière maison à qui sait d'où vient l'expression!) et nous aurons donc du mal à trainer sur le web, occupés que nous serons à répondre aux centaines de visiteurs du salon (1100 l'an dernier, quand même !)
    Rendez vous donc au plus tôt à lundi, et n'hesitez pas a decouvrir de nouveaux breuvages, l'essentiel étant qu'ils soient fait avec passion (donc, en général ,on évite l'industrie !)


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  • Ou l’on voit qu’être feignasse de prof fonctionnaire payé  à rien faire n’est pas forcément une synécure !

    J’aime mon métier. J’ai choisi de le faire, par passion, et non par dépit de ne pas trouver autre chose en étant sur-diplomé qui se rabat sur le concours de prof, qui n’a pas la fibre, etc… Si, si ,ça existe, hélas !

    Non, moi j’ai choisi, ça me plait, j’enseigne une matiète technique, ce qui est rare pour une femme, je suis dans un milieu d’hommes (mariés ! ou trop jeunes, arf !) et j’aime bien.
    Je pense être une prof plutôt sympa, j’aime bien mes élèves, je ne peux pas mettre de mauvaise note, je cherche toujous des points à droite à gauche, je ne laisse pas des élèves s’endormir au fond de la classe, j’essaie toujours de les faire réagir, de leur faire comprendre, de ne pas en laisser sur le côté…

    Mais des fois, ca se passe pas super bien (oh, ce n’est pas la banlieue, hein, mes élèves sont mignons, quand j’élève la voix, ils se taisent) : je tombe sur un qui ne supporte pas que je leur demande d’être calme « mais, madame, vous avez de la chance, l’an dernier on était pire que ça ! »
    Ben voyons, la super excuse ! Bref, depuis ce doux jour de l’an dernier, en première, cet élève a une dent contre moi. Le pire, c’est que c’est un bon élève, il comprend vite, a de bonnes notes. Mais perturbe la classe et ammène une très mauvaise ambiance. En gros, il a un comportement faux, hypocrite. Je sais que je n’ai pas à me plaindre, je ne reçois pas de menaces ni de coups de couteaux, mais ça pèse aussi, une mauvaise ambiance !

    Et puis là, cette année, il a fait copain avec un autre, donc les deux ensembles ne bossent pas. Ils perturbent le cours, etc. le problème, c’est qui si l’un est intelligent, l’autre est con comme un balais. Crétin. Y’a pas d’autres mots. Il ne fout rien en cours, mais rien chez lui non plus. Il n’a pas compris que l’autre se sert de lui, mais a quand même de bonne notes en travaillant, lui est fier de faire l’imbecile en cours, mais ne travaille pas quand même. Et se rétame à toutes les interros. Le pire, c’est qu’il est en terminale, à 3 semaines du bac ! (oui, ça aussi, ça fait partie des trucs qui ménervent ! nous on commence le bac dès début juin, mais personne n’en parle, la télé ne se réveille que pour la philo, beaucoup plus tard, nos élèves ont déjà passé leur matière pruincipale… fermons cette parenthèse), bref, j’ai un élève con, fier d’être con. Ca me désole, je n’ai pas réussi à le faire bosser en deux ans, et je ressens ça comme un échec…

    Mais rassurons nous, il est capable d’avour le bac, tellement on repêche tout le monde partout ! ben oui, quoi, le ministre a dit qu’il fallait 80% d’élèves avec le bac, donc on note en conséquence (contre notre gré, hein, des fois ! je trouve ça ridicule, dire que les élèves auront le bac, mais ne pas donner aux profs les moyens de travailler correctement…. Comment qu’on fait-y donc, alors ? Ben on donne le bac ! Moralité, tu adis aux élèves qu’il faut bosser pour y arriver, ils ne foutent rien et ont le bac, on passe pour des cons. Mais c’est aussi le bt, ça, de détruire l’éducation nationale…. Oula, je m’enfonce dans la politique, vite fuyons et fermons la parenthèse !)

    Voilà, sinon, j’ai une super lcasse de premières, ils sont bien, bien bourrins aussi, ce sont des rugbyman, quand même, hein, mais très sympas, et miracle, y’en a même qui travaillent !
    Ne désepérons pas, je crois encore aux miracles !

    Allez, c’est l’heure, ils rentrent en cours, faut bosser !


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  • Ou l’on voit que ce n’est pas forcément celui des mamans !<o:p></o:p>

    Ben oui, quoi, je suis une mère indigne, je trouve que le mercredi, des fois, c’est dur !<o:p></o:p>

    A chaque fin d’année, quand je demande les jours de libre sur mon emploi du temps, je prend le mercredi, pour être avec mes bébés ! Et des fois, je me dis que, promis, l’an prochain je bosse le mercredi, c’est moins dur !<o:p></o:p>

    Bref, aujourd’hui, magnifique journée, soleil, chaleur... et grandgarçon : « je m’ennuie, on peut jamais rien faire ici, je veux aller chez papa et ne plus jamais revenir ici. »<o:p></o:p>

    Ici, c’est une grande maison, un jardin, une balançoire, trois milliards et demi de jeux dans chaque chambre, bref, le bagne, mais que fait la DDASS ?<o:p></o:p>

    Et puis, lorsqu’il a enfin accédé à l’objet de ses convoitises, de la terre glaise : « je n’ai jamais dit que je voulais partir, hein, c’était pour rire. »<o:p></o:p>

    Ils sont si mignons, à cet âge là !<o:p></o:p>

    Quand à Farfadette, elle, elle a décrété qu’elle ne mangerait en aucun cas la saucisse grillée au barbecue d’hier. ..elle l’avait mangé hier, mais depuis, son goût a changé... On aurait dit une séance d’empoisonnement, le repas : elle hurlait, se tordait.. elle n’a pas fini, mais je lui resservirai ce soir. Je suis plus têtue qu’elle. Na.<o:p></o:p>

    Mais une fois ces turpitudes passées, ils sont assez faciles à vivre, à condition d’avoir une bonne réserve de boules quies !<o:p></o:p>

    Il y a quelques temps, grandgarçon, lors d’une promenade, a ramassé des glands, pour les faire pousser. On lui a dit oui, oui, pas de problème, voilà des pots, vas-y. Sur de nous, qu’on était ! Hé bien quelle n’est pas notre surprise de voir que ce qu’il a planté pousse ! A priori, il a ramassé de quoi faire pousser des chênes et des tilleuls. C’est le proprio qui va être content !<o:p></o:p>

    Allez, je retourne aux préparatifs du salon, sinon Chéwi va encore râler ! Mais non, c’est pas vrai, c’est le plus gentil des Chéwi, et il est rien qu’a moi !<o:p></o:p>


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  • Ou l’on parle de tout de rien et dans le désordre.

    Après ce long week end, même pas reposant, me voici de retour sur les ondes. Pas de sujet précis, juste des pérégrinations mentales.

    Par exemple, ceux qui comme moi ont la grande chance et l’honneur suprême d’être les heureux propriétaires d’un blog, de la race " over-blog ", hein, les autres, je ne connais pas, ont du voir que la bête était fournie avec différentes options, modulables ou non, et en particulier un petit nombre, variable, primesautier et très capricieux qui répond au doux nom de " blog rank ". Ce qui peut se traduire par " rang du blog ", je suis trop forte en angliche, j’ai été élevée par une tribu angliche dans ma jeunesse.

    Or doncques, qu’est ce que le rang du blog ? Son pédigrée ? Son arbre généalogique ? Je ne sais pas… Oh, j’ai bien cru lire que ce rang variait suivant les articles, les visites, le nombre de pages lues par jour, par personne, l’age du l’internaute lisant l’article, son état matrimonial, sa température, son taux de sucre dans le sang, si le rédacteur de l’article est de bonne humeur ou non, la qualité de l’article et la vitesse du vent en baie de somme. Très important, ça, la baie de somme. Bref, c’est un truc on sait pas à quoi ça sert ni comment ça marche. C’est rigolo, moi ça m’amuse toujours, les pseudo statistiques. Mais je ne désespère pas d’arriver un jour à la suprême connaissance et de pouvoir dompter ce nombre (en fait, je m’en fout grave, mais faut pas le dire, sinon ma rubrique n’a plus de sens), j’ai déjà réussi à annihiler les pénalités, je réussirair bien à mettre ce rang dans ma poche !

    Sinon, il fait beau mais froid. Ca fait baisser ou monter le rang, ca ?

    Et est-ce que la politique peut avoir un effet sur le rang ? je vais passer une thèse là dessus, tiens… La candidature de Ségolène fait monter, mais celle de Sarkozy a un effet inverse… Ou alors la bourse ? De l’effet de la cotation de Clearstream sur l’évolution du rang, moi je trouve que ce sont des questions fondamentales que l’on ne se pose pas assez.

    Si tout le monde réfléchissait à ça, la France irait beaucoup mieux, ma bonne dame, je ne le vous fait pas dire, alalala, y’a plus de saisons.

    Pendant ce temps là, Chéri a trouvé un boulot, les monstres sont à l’école, et mes élèves n’ont pas envie de travailler….

    Le week end prochain est super chargé, le printemps des bières, ça va prendre un bon bout de temps (tout le week end, quoi). Mais après, on pourra souffler un peu, s’occuper enfin des enfants, du jardin, des meubles à retaper/décaper, etc…

    Allez, je retourne bosser.


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    • Voici les photos de nos trouvailles en vide  grenier. On est contents, car on a fait de TRES bonnes affaires ! :-))



    Une superbe boîte de dés à coudre, complète ! Et une très jolie paire de ciseaux anciens en forme de cigogne. Je ne coud pas, mais c'est très joli, en décoration !



    Deux magnifiques cendriers anciens, 4 verres à bière anciens, de brasseries disparues ! Très beaux aussi.



    Pour ma future maison à moi (à nous, me soufle chéwi ;-) ), une jolie décoration de cuisine, par exemple !


    Pareil, jolie décoration, des clés anciennes, et pour la cuisine, toujours, une pompe à bière qui peut servir pour l'eau !

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  • Comment expliquer cette fatigue ? Pourtant, je n'ai plus que (!) deux enfants, un travail pas trop prenant pour le moment, certes, pleins d'activités annexes, mais quand même ! Est-ce le soleil qui tape ? Le vent ? Je ne sais pas... toujours est-il que j'ai la flemingite aigue en ce moment !
    Je profite d'un peu de calme (et de courage !) pour raconter ma journée du premier mai.
    Le matin, on s'est levée tôt pour aller acceuillir Chéwi à la gare. Petit déjeuner, les enfants vont jouer dans leur chambre, et nous on traîne un peu.
    Vers 9h30 : "Tiens, il y a des vides greniers, dans le coin, on y va ?"
    "Oui, bonne idée"
    A 10h, nous voila partis, sous un ciel gris mais qui se dégage.
    Deux vides greniers pas trop loin, quelques bonnes affaires (je montrerai les photos dès que je les ai prises !)
    A la fin du deuxième vide grenier, un troisième est prévu, mais plus loin. Il est midi, grandgarçon hurle a la mort, heu, non, a faim. Comme notre trajet repasse par la maison, on va chercher de quoi pique niquer, et hop, c'est parti pour l'aventure !
    On s'arrête sur une petite aire de pique nique très sympatique, le soleil a sorti le bout de son nez, on est à l'ombre et au chaud, quel bonheur !

    Chéwi installe le repas


    Farfadette ne veut pas donner son saucisson à Chéwi


    Un gros calin à mon grandgarçon


    Le vide grenier est aussi très bucolique : sur l'herbe, plein de vielleries, on a envie de tout acheter ! :-))
    En partant, grandgarçon avait pris 3 euros dans sa tirelire, et Farfadette 2 euros. Ils voulaient absolument acheter quelque chose, n'importe quoi, mais acheter ! On a bien eu du mal à ne pas se retrouver avec une nième merdouille dans la maison !
    Au final,
      grandgarçon   n'a rien pris, et Farfadette une petite maison chateau princesse a 1 euro. On a sauvé les meubles !
    Au retour, nous sommes passés devant un magnifique lavoir du début 19ème : on n'a pas pu résister, et hop, on visite !

    Farfadette vers le lavoir


    Magnifique

     

    Ils ont même évité de mettre les pieds dans l'eau !


    Bref, une bien belle journée de mai-fais-ce-qu'il-te-plait !


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